60 % des communautés présentes à Genève aujourd’hui ont vu le jour après la Seconde Guerre mondiale. Cette réalité est principalement liée à l’essor économique et démographique important que connaît Genève entre 1950 et 2012, période durant laquelle sa population double. Cette évolution a également entraîné la construction de plus de 50 édifices religieux, parmi lesquels figurent ceux des cités nouvelles du Lignon, des Avanchets, de Meyrin, d’Onex ou de Lancy.

C’est aussi à partir des années 1960 que le paysage religieux genevois, jusqu’alors presque exclusivement chrétien et juif, s’est fortement diversifié. Des communautés musulmanes, bouddhistes, hindoues, jaïnes, sikhes, mais aussi de nouvelles spiritualités venues d’Angleterre ou des Etats-Unis sont apparues. Cette diversité religieuse est en grande partie issue de l’immigration et de la présence des organisations internationales, mais fait également écho à l’intérêt que des Genevois portent aux religions orientales et aux nouvelles spiritualités.

La diversité religieuse est surtout présente dans les zones urbaines, la campagne genevoise accueillant essentiellement des paroisses catholiques et protestantes réformées. Soulignons encore qu’elle n’a pas entraîné la formation de « ghetto » : à Genève pas de Chinatown, ni de Little India.

 

Quelques dates

  • 1948 : premier groupe Baha’i
  • 1961 : première communauté musulmane
  • 1962 : première communauté bouddhiste et hindoue
  • 1970 : premier groupe ahmadi
  • 1973 : premier groupe umbandiste
  • 1989 : premier groupe kimbanguiste
  • 1991 : première communauté mouride
  • 1992 : première communauté chiite
  • 2006 : premier groupe taoïste
  • 2007 : première communauté jaïne
  • 2008 : premier groupe sikh

Quelques chiffres

  • 46% des communautés sont établies en ville de Genève.
  • 84% des communautés sont établies à Genève et dans les zones urbaines environnantes.
  • 16% des communautés sont établies dans la campagne genevoise.